Des mains tiennent entre leurs doigts une page de magazine. Une photographie publicitaire couvre cette page. Les doigts vont patiemment malaxer la page jusqu’à ce que la poussière de pigments qu’est alors devenue l’image ait tout entière libéré la page. Cette tâche accomplie, les doigts vont ensuite aider la page encore froissée à retrouver son étendue plane, surface à nouveau disponible. Actions modestes, comme toujours chez Ismaïl Bahri, qui savent combiner révolte silencieuse et merveille du soin. (JPR)
Exposition du 10 au 16 juillet dans les différents espaces de la Villa Méditérannée