Une clairière, une cabane en bois. Assis, un adolescent y agace un briquet sur une brindille. Voilà la cabane prendre feu. Voilà le gamin debout, immobile, faire face aux flammes, fasciné par le spectacle. Voilà la caméra engager un ballet autour de la scène, jusqu’à la fin de braises. Ronde de la caméra, fascination de ces images Super 8, comme venues de loin, comme un souvenir d’enfance, et le mouvement de la disparition. Voilà, peut-être, ce que couvait le cinefactum du titre : le Fait-cendre. (NF)
Thomas Depas