La brutalité du trait ici n’a d’égal ici que celle des récits. On ne les reprendra pas, ils sont multiples, tous aussi acides et jouissifs d’être si inventifs dans la méchanceté. C’est cela que permet le dessin animé, cela seul qui importe, d’afficher le désespoir, à sa pointe, celle du tracé. Désespoir de la représentation impossible autrement, avant que de s’inquiéter de quoi. Et le morceau joué au piano, conclusif, entouré de tant de fantômes, y contredira d’autant moins qu’illa clef secrète d’une souffrance si pudique qu’elle s’avance masquée d’une irrévérencieuse distance.
Jean-Pierre Rehm