Les réminiscences se succèdent en sous-titres ou dans un roulement de skate déplaçant un jeune homme. Reconnaître les mots de Heiner Müller ou retrouver les adolescents de Gus Van Sant ne suffit pas à décrire un enchaînement d’image où le port du casque ne protège pas des coups et n’impose aucune musique. L’écrit est ici l’essentiel, pourtant aucun paysage et aucun personnage ne semble déplacé ou superflu dans ce récit en morceaux partagés.
Gilles Grand