L’omniprésence indifférenciée des chansons populaires dans l’environnement urbain est renversée en une volonté de synchronisation de ces airs à la vie. La playlist, la liste de morceaux choisis, devient le scénario d’une ondulation des images refusant le clip. La volonté d’un contact plus rude entre une chanson d’amour et un combat de boxe, une lap-danse ou la violence d’un footing imposé rend tentant de se concocter des histoires avec les mots et plus délicat de résister à la glue distillée par les notes.
Gilles Grand