Laurent Grasso aime à détourner le commun du visible et les codes qui le fabriquent. Il reprend ici une figure connue du cinéma fantastique : la peur de l’invasion. Pour nourrir cette paranoïa, ou pour lui rendre forme aussi bien, voilà, en un flux continu répétitif et cauchemardesque, un nuage grossir et occulter tout à fait une rue ordinaire de Paris. (NF)
Fiche technique
ÉCRAN PARALLÈLE / VENTRILOQUIE
2005, 3’