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Let the summer never come again

Alexandre Koberidze

« Un jeune homme quitte son village pour passer en ville une audition pour entrer dans une compagnie de danse. Il prend part à des activités illégales pour de l’argent. Il couche avec des hommes pour de l’argent. Il tombe amoureux d’un homme. Il commence à danser dans la compagnie. L’homme qu’il aime part à la guerre, le jeune homme retourne dans son village. Le film s’intéresse à cette histoire, mais pas moins (sinon davantage) à ce qui se passe tout autour. » Ainsi Alexandre Koberidze résume-t-il bien succinctement son film pourtant fleuve. Et sans doute a-t-il raison, il n’y a pas grand chose à ajouter, au moins du côté du récit. Car le film ne quitte jamais une grande simplicité narrative, préférant clairement utiliser cette stylisation pour faire jaillir autre chose : le cinéma lui-même. Tourné en basse résolution, de sorte que les couleurs forment des champs de force sans délimitation, muet, de façon à ce que tout aspect dramatique trouve à s’illustrer par des regards, des gestes et les moyens du cinéma, ce premier film sidère par sa propension à fabriquer à flot continu du merveilleux, de l’enchanté, et ne cesse de laisser la fiction élémentaire être nourrie de réalités documentaires glanées lors du tournage. (JPR)

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Fiche technique

Grand Prix de la Compétition Internationale

Allemagne, Géorgie / 2017 / Couleur / Techniques mixtes / Stéréo / 202’
Version originale : géorgien.
Sous-titres : anglais.
Scénario, image et montage : Alexandre Koberidze.
Son : Giorgi Koberidze.
Avec : Mate Kevlishvili, Giorgi Bochorishvili.
Production : Alexandre Koberidze (dffb – German film and television academy Berlin).
Distribution : Josephine Settemcher (dffb – German film and television academy Berlin).

Filmographie :
– Colophon, 2015
– Germany in war, 2013
– Looking back is grace, 2013.
– It must have been love but it’s over now, 2012