Comme chaque nuit, le soleil se couche sur Beyrouth. Nour quitte son domicile pour rejoindre des amis réunis dans un appartement. Alors que les derniers rayons de lumière disparaissent dans le ciel, des strates soniques faisant écho aux traces d’événements passés s’accumulent chaque nuit dans l’atmosphère. Mais ce soir semble être différent des autres. Certains personnages se plaignent d’une migraine lancinante. D’autres entendent un vrombissement persistant qui plane sur la ville. Ces strates sonores se transforment peu à peu en un son strident. Le temps semble progressivement se dilater. La nuit se prolonge, se transformant lentement en une nuit éternelle.Mira Adoumier