Singapour, hub du capitalisme mondialisé. Au cœur du film, une femme qui se consacre au marché de l’art dopé aux blockchains. En contrepoint, un travailleur tamoul immigré vante la tranquillité de l’île, et une championne de tir à l’arc se soumet à sa discipline. Dans l’accumulation des lieux communs néo-managériaux pour décrire une réalité moins reluisante (la vendeuse d’art est aussi femme de ménage) perce une satire féroce de la novlangue néolibérale et de la marchandisation complète de l’art.
Virgile Fraisse