« Moi qui cherche partout des histoires.
Je ne comprends pas.
L’histoire du déluge et l’histoire de l’aurore,
l’histoire des loups et l’histoire des forêts,
l’histoire des sciences et des voyages,
l’histoire de l’amour et maintenant celle de l’argent et de l’échange.
Je ne comprends pas.
Ils veulent un rapport, mon pauvre idiot, pas une messe, ni un oratorio.
Vous savez ce que c’est qu’un rapport, Nathanaël ?
Oui, mademoiselle.
Alors, dites-le nous.
Une chose plus une chose.
Ou une chose moins une autre chose. C’est comme ça que les histoires commencent.»
Jean-Luc Godard par Jean-Luc Godard.
Ed. des Cahiers du Cinéma (1998), p. 188.