Silence, noir intense, puis un coup résonne avec une très grande force qui accompagne un bref éclair de lumière révélant des présences : visages, corps allongés, individus à l’arrêt… Ainsi progresse le film, alternant noirs et fulgurantes apparitions. Nous voilà, semble-t-il, dans un bâtiment moderne : école, bureaux ? On n’en saura guère davantage, sinon cette certitude de traverser une expérience déroutante, puissante, venue sommer les fantômes d’une enfance manifestement menacée. (J.P.R.)
Diego Marcon