Annett Wolf a eu plusieurs vies, et ce n’est pas fini. À 85 ans, elle s’est installée à Halifax (Canada) pour espérer filmer un loup des neiges, vision de son enfance qui l’obsède, la Wolf.
Ici, on est en en 72 en Suède, Jerry tourne The Day The Clown Cried, ce film qu’il n’a jamais voulu sortir, mais qu’on pourra peut- être voir en 2025… c’est une autre histoire.
Annett vient de passer une semaine sur le plateau, c’est le dernier soir, il est 2h du matin, Jerry est au-delà de l’épuisement et, dans un bureau sinistre, Annett va peu à peu lui donner plaisir à LUI parler. C’est bouleversant et ça vous donnera la curiosité de savoir qui est cette femme qui a réalisé plus de 150 films, notamment pour la télévision danoise (leur A.S. Labarthe) mais pas seulement. Il a fallu un cinglé, un français, Damien Bertrand, pour déterrer tout ça et commencer à faire revivre l’œuvre d’Annett Wolf… J’avais envie, après les rires, le travail invisible, la fluidité de The Ladies Man, de se prendre l’angoisse, le boulot, la maladie que c’est de vouloir faire rire !
(M.A.)
Conversation en visio depuis le Canada avec Annett Wolf après le film pour la séance du mercredi 6 juillet
Annett Wolf Mathieu Amalric
Lien vers la page Wikipedia d’Annett Wolf : https://bit.ly/3yF6tYH