« L’identité, ce n’est pas ce qu’on hérite, mais ce qu’on lègue. Ce n’est pas ce dont on se souvient, mais ce que l’on invente ». Cinq cinéastes répondent à Mahmoud Darwich par des séquences de vie, dressant un portrait intime et sensible du monde arabe.
En pleine Kabylie, le père de Nassim Amaouche creuse dans les ruines de sa maison bombardée en 1957. A la recherche d’une enfance oubliée, ou d’une nouvelle histoire à écrire entre les deux hommes …
Erige Sehiri aussi part à la rencontre de son père. Il semble que la révolution tunisienne et Facebook l’aient métamorphosé, peut-être même définitivement éloigné. Au point d’avoir quitté la France pour Kesra, son village d’origine.
Pour Ahmad, l’ami d’enfance de Sameh Zoabi, Facebook n’est pas à la hauteur. A 35 ans, ce beau garçon n’est toujours pas marié. La solution pourrait venir de Shakamu, le marieur qui officie toujours dans ce village de Galilée.
Mais Darwazah vit seule elle aussi, à Amman, une capitale peuplée de personnes déracinées. Elle fabrique sa propre identité, conviant à sa table quelques amis, des ingrédients choisis et de vieilles recettes.
Simon El Habre n’a pas connut l’âge d’or du Liban, cette période mythique et unique de consensus. Il rencontre Tony Hanna, un chanteur légendaire tout droit sorti des années 60.
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