Pierre Creton est artiste et ouvrier agricole, ses divers emplois comme apiculteur ou vacher l’ont mené à réaliser des films sur le rapport maître/esclave ou sur les relations que nous entretenons avec l’animal. Il est l’auteur d’une vingtaine de films, tous présentés au FIDMarseille. L’heure du Berger a obtenu le grand prix de la compétition française en 2008. Quatre de ses longs métrages ont bénéficié d’une sortie nationale : Secteur 545 (Shellac, 2004), Maniquerville (Capricci, 2009), Va Toto! (Andolfi production, JHR Films, 2017) et Le bel été (JHR Films, 2019). Il vit et travaille en Normandie dans le Pays de Caux, territoire qu’il ne cesse d’appréhender et de filmer : « Il y dessine, récolte du miel, cultive son jardin. Le temps de l’art et celui de la vie ne font qu’un. Travail, rencontres, lectures suscitent des films, qui à leur tour sculptent l’existence, l’ouvrent à des expériences, des territoires qui donnent lieu à d’autres films. Travailler en cinéaste, c’est habiter un monde rendu vivable par l’invention de communautés de pensées, de désirs et d’amitiés, où se côtoient paysans, écrivains et cinéastes, les vivants et les morts, le proche et le lointain. » (Cyril Neyrat). Réalisations : 2017, Sur la voie critique. 2014, Petit traité de la marche en plaine (réalisé avec Vincent Barré). 2013, Sur la voie. 2012, Le marché, petit commerce documentaire. 2011, Le grand cortège. 2010, N’avons-nous pas toujours été bienveillants ? 2009, Le paysage pour témoin, rencontre avec Georges-Arthur Goldschmidt. Maniquerville. 2007, Les Vrilles de la vigne. 2006, L’arc d’iris, souvenir d’un jardin (Réalisé avec Vincent Barré). Paysage imposé. 2005 Le voyage à Vézelay. Détour suivi de Jovan from Foula (réalisé avec Vincent Barré) 2002, Une saison. La vie après la mort. 1994, Le vicinal.