Khalil Joreige

Cinéaste
Liban

Khalil Joreige travaille en duo avec Joana Hadjithomas. Ils sont plasticiens et réalisateurs, et produisent un art cinématique et visuel qui s’entremêle.
Depuis une quinzaine d’années, ils se sont concentrés sur les images, les représentations et l’histoire de leur pays d’origine, le Liban. Ils interrogent la fabrication des imaginaires dans la région et au-delà.
Ensemble, ils ont réalisé des documentaires comme Khiam 2000 à 2007 (2008) et El Film er Mafkoud (Le Film perdu) (2003) et des longs-métrages comme Al Bayt el Zaher (1999) et A Perfect Day (2005).
Leur dernier long-métrage, Je Veux voir, (I Want to see), avec Catherine Deneuve et Rabih Mroué, a fait sa première au festival de Cannes 2008. Il a été choisi comme meilleur film Singulier à la semaine de la critique 2008.
Leurs films ont reçu de multiples récompenses dans des festivals internationaux et sont sortis dans les cinémas de nombreux pays.
Ils ont créé un grand nombre d’installations photographiques, parmi lesquels Faces, Lasting Images, The Circle of Confusion, War Trophies, Landscape of Khiam, A Faraway Souvenir et le projet aux multiples facettes Wonder Beirut.
Leurs oeuvres d’art ont été montrées dans des musées, des biennales et des centres d’art autour du monde, en solo ou dans des expositions collectives, et font partie d’importantes collections publiques et privées, comme le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, la FNAC, le Centre Georges Pompidou, the V&A London, the Sharjah Art Foundation, UAE, the Guggenheim, New York, …
En 2012, ils présentent leur long-métrage documentaire « The Lebanese Rocket Society, the strange tale of the Lebanese space race » et une série d’installations artistiques autour du projet spatial des années 1960.
Ils sont auteurs d’un grand nombre de publications et donnent des conférences dans des universités du Liban et d’Europe, membre du directoire de Metropolis Cinema et co-fondateurs d’Abbout Productions avec Georges Shoucair.
Ils présentent régulièrement des conférences – performances comme « Aida save me ». Ils vivent entre Beirut et Paris.