Jean-Claude Rousseau

Président du jury > JURY DE LA COMPETITION NATIONALE
       
  C’est à New York que Jean-Claude Rousseau découvre le cinéma d’avant-garde, et les films de Yasujiro Ozu. Dès son retour à Paris il publie des textes sur l’oeuvre de Robert Bresson qu’il relie à l’esthétique du peintre Vermeer.
Il utilise une caméra super-8 pour produire son premier film : Jeune femme à sa fenêtre lisant une lettre.
 Suivront deux courts métrages, Venise n’existe pas (1984) et Keep in touch (1987), puis un long métrage Les Antiquités de Rome (1989), également filmé en super 8 : où l’on privilégie habituellement les plans courts, le cinéaste introduit la durée ; où la caméra est le plus souvent en mouvement, il choisit la fixité. Sur ce mode il poursuit la réalisation d’un second long métrage, La Vallée close, soutenu par Jean- Marie Straub et Danièle Huillet. Présenté au festival de Locarno, ce film obtient en 1999 le Grand Prix du documentaire au festival de Belfort et sort en salle, en même temps que Les Antiquités de Rome, à l’automne 2000.
D’autres festivals accueillent alors son travail, avec une rétrospective à la Mostra de Venise, ainsi qu’à Jeon Ju en Corée et plus récemment au festival Côté Court de Pantin.
C’est au Festival International du Documentaire de Marseille, en 2002, que Jean- Claude Rousseau présente pour la première fois un film tourné en vidéo numérique, Lettre à Roberto. L’année suivante il y montrera Juste avant l’orage, réalisé à Jeon Ju, et en 2005 Comme une ombre légère, qui compose avec Faibles amusements (2004) et Contretemps (2004) un triptyque sous le titre Trois fois rien.