« C’est comme si l’on sortait du régime normal du temps et qu’à la place du passé et de l’avenir il n’y avait plus qu’un présent distendu, un fracas silencieux avec aussi des bêtes qui habitent cette autre forme du temps et qui y sont bondissantes et furtives… » Jean-Christophe Bailly
The Open utilise des fragments de contes remontant à l’antiquité, agencés en fonction de sites filmés dans le Péloponnèse et des paysages espagnols. Le film se déroule dans trois espaces : un village abandonné, le littoral et une grotte inondée. Le film explore les influences que les espèces animales (terrestres et volatiles) ont eues sur les origines oubliées de la langue. Les personnages se réfèrent à des oiseaux, des siffleurs qui parlent ce qu’on appelle en grec « sfyria » et en espagnol « sylbo ». Ces langues sifflées, en voie de disparition, communiquent à travers les époques, le paysage et les espaces éloignés.
Phillip Warnell