Juin 1659, Richard Cromwell fuit en France pour sauver sa peau. Juillet 1793. La main de Jean-Paul Marat pend sans vie du rebord de sa baignoire. A la porte se tient Ramón Mercader.
Dans sa main, il tient le pic à glace avec lequel il fracassera le crâne de Trotsky.
Août 1968. Des tanks sont dans les rues de Prague. Après la révolution vient une restauration de l’ancien régime. Et le pouvoir, de même que la richesse, est dans les mains d’une minorité.
Communisme est un nouvel essai cinématographique de Karel Vachek. Formellement, le film sera un collage composé de moments de littérature utopique et contemporaine, de ses propres mémoires (archives cinématographiques) – chaque collage étant comme des tableaux dépeignant des événements mondiaux. Hormis Vachek, les acteurs présentent aussi des textes et deviennent des rivaux, des partenaires, un ancien chœur et une chorale moderne récitant des textes faisant partie des centaines de livres des bibliothèques. Et en prime, la musique joue et la gaîté s’affichent… selon Vachek, la prochaine révolution prendra place sur Internet. Les bureaucrates mèneront seulement à bien les missions qui auront été approuvées par les citoyens, via référendums. Ce ne sera pas de tout repos. Même là Révolution Française fût horrible. Néanmoins, grâce à elle, nous devînmes citoyens.