Pour inaugurer cette 36e édition qui se tiendra du 8 au 13 juillet, nous vous donnons rendez-vous mardi 8 juillet à 21h, dans le cadre exceptionnel du Théâtre Silvain ! Projection en avant-première de Kontinental ‘25 en présence de Radu Jude et d’Eszter Tompa. En entrée libre et gratuite.

Pour sa 36e édition, le FIDMarseille demeure fidèle à sa mission : mettre en lumière un cinéma indépendant, attentif aux bruits du monde contemporain et aux récits qui en soulignent les failles, intimes ou collectives.

Pour inaugurer cette 36e édition qui se tiendra du 8 au 13 juillet, nous vous donnons rendez-vous mardi 8 juillet à 21h, dans le cadre exceptionnel du Théâtre Silvain ! Projection en avant-première de Kontinental ‘25 en présence de Radu Jude et d’Eszter Tompa. En entrée libre et gratuite.

Pour sa 36e édition, le FIDMarseille demeure fidèle à sa mission : mettre en lumière un cinéma indépendant, attentif aux bruits du monde contemporain et aux récits qui en soulignent les failles, intimes ou collectives.

La volière, Long Call

Judith Auffray

2025, 80’

La Volière explore l’histoire des liens entre les humains et les orangs-outans, à travers la relation entre Nénette – une des plus vieilles femelles orangs-outans captives au monde – et Chloé, une artiste performeuse qui étudie et imite les gestes des grands singes. Ensemble, elles traversent une jungle à mi-chemin entre fantasme et réalité – un espace onirique où passé et présent s’entremêlent. Les rencontres qu’elles font au fil de leur périple, avec des personnages venus de différentes époques – un naturaliste du XIXe siècle, une primatologue des années 70, un soigneur et des visiteurs de zoo d’aujourd’hui –, les guident dans l’espace et le temps, au coeur du trouble qui détermine les relations entre humains et orangs-outans depuis des siècles.

Note d’intention de la réalisatrice

Depuis des années, je vais dessiner des orangs-outans à la Ménagerie du Jardin des Plantes de Paris. J’ai découvert que des visiteur·euses reviennent régulièrement, les orangs-outans les reconnaissent et des relations se tissent à travers la vitre. Un jour, l’ancien chef-soigneur me raconte son rêve : construire une immense volière qui contiendrait un fragment de forêt de Bornéo, où humains et orangs-outans pourraient coexister. Ce rêve d’un espace partagé a été le point de départ de mon film, une manière poétique et politique d’étudier les relations inter-espèces et le trouble qui les caractérise depuis des siècles. Par le biais de technologies d’image, je veux concevoir cette volière utopique affranchie du système de séparation et de domination du zoo. Un territoire fictif où réapparaissent des figures du passé, pour interroger comment science et colonialisme ont façonné notre rapport au Vivant – héritage toujours présent dans les zoos et les discours sur la conservation. Un espace onirique, où inventer d’autres façons de cohabiter, en plaçant le mystère, la vulnérabilité, le trouble au cœur des relations. C’est là que je veux situer le cinéma, à l’endroit de ce trouble, en faire un outil pour déplacer le regard anthropocentré et questionner notre coexistence avec d’autres formes de vie.

Fiche technique

  • Production :
    Macalube Films (Anne-Catherine Wit : macalubrfilms@gmail.com)
  • Budget :
    591 009 €
  • Budget acquis :
    36 009 €
  • Financement :
    CNAP Image/Mouvement (Aide au développement)
  • Pays de tournage :
    France