Après un numéro 0 paru en 2024, le FIDMarseille lance le numéro 01 de sa revue annuelle, Fidback, dirigée par Tsveta Dobreva et Cyril Neyrat. Chaque numéro, divisé en quatre parties (retour ; regards ; carte blanche ; portrait), compose une image-constellation du cinéma vu au cours de l’année écoulée. Une image, parmi une multitude de possibles. Une constellation, car c’est au lecteur de faire l’image en tirant des traits entre les films, entre les textes.
Pour célébrer cette parution, le FIDMarseille organise une soirée de lancement à Paris, le 7 novembre.
En présence des autrices et auteurs ayant contribué à ce nouveau numéro, la soirée s’ouvrira sur des lectures et échanges autour de la revue. Elle se poursuivra avec la projection et la rencontre du cinéaste Declan Clarke, auquel Alice Leroy (Cahiers du cinéma) consacre un portrait inédit dans ce premier numéro. Dans « Trouver une forme qui accommode le désordre », l’autrice propose une traversée de l’œuvre d’un cinéaste majeur du cinéma contemporain, encore trop méconnu.
Le FIDMarseille accompagne depuis plusieurs années le travail de Declan Clarke, dont Saturn and Beyond a remporté le Prix Georges de Beauregard International en 2021, et If I Fall, Don’t Pick Me Up a été distingué par la Mention spéciale du Jury de la Compétition internationale en 2024. How I Became a Communist a été présenté dans la section Autres Joyaux du FID 2023.
Première partie
18:30, Librairie After 8 Books
Rencontre, discussion et verre avec Alice Leroy (contributrice de la revue), Clara Schulmann (contributrice de la revue), Cyril Neyrat et Tsveta Dobreva (direction de la revue) et en présence d’autres autrices et auteurs de la revue.
Deuxième partie
21:00, Cinéma Saint-André des Arts
HOW I BECAME A COMMUNIST
Declan Clarke
Irlande, Allemagne, 2023, 55’
FID 2023
Une femme nettoie patiemment sa cheminée, entretient son espace domestique : labeur quotidien, sans cesse répété, mais non aliéné. Autour d’elle, un paysage irlandais : un texte en surimpression nous révèle son histoire toujours contemporaine, liée à la domination anglaise, que même la mort de Thatcher n’efface pas. Une voix off évoque un conte des frères Grimm, Les Musiciens de Brême, et à partir de ce souvenir d’enfance s’ébauche une analyse de son sous-texte libertaire et une histoire de ses avatars au vu des soubresauts de l’Europe du XIXe siècle. Autant de fils et de modes d’adresse qui tissent, explicitement ou plus subrepticement, le parcours d’un éveil et d’une conviction politique.
(Nathan Letoré)
En partenariat avec le Cnap
Avec le soutien du Centre Culturel Irlandais
