Nina Shakira, 12 ans, vit pour l’amour des livres. Lorsque sa mère, une prostituée de Port-au-Prince, est rattrapée par les dettes, elle doit prendre à son tour le chemin des trottoirs de la Grande Rue. Là, elle fait la rencontre d’Yvon, un professeur qui l’introduit dans le cercle des intellectuels de Port-au-Prince. À leur contact, Nina Shakira se met à écrire. Bientôt, son roman éclipse tout le reste, amant, amies, famille. Nina Shakira écrit pour être publiée, et inventer pour elle-même un destin à la taille de ses rêves.

Je m’appelle Nina Shakira, My Name is Nina Shakira
Samuel Suffren
2025, 90’
- Programme
- Cinéaste
En adaptant le roman d’Orcel, je veux utiliser le pouvoir du cinéma pour attirer l’attention du public sur la condition des travailleuses du sexe, et plus largement sur mon pays, si mal connu, si souvent réduit à une poignée de clichés. Le 12 janvier 2010, Port-au-Prince a été dévasté par un séisme qui coûta la vie à plus de 300 000 personnes. Quinze ans plus tard, le pays n’est toujours pas reconstruit, les traces de la catastrophe sont partout visibles, mais le peuple continue de se battre pour rester debout et vivre avec dignité. Je m’appelle Nina Shakira est ainsi un film sur la force vitale de la poésie d’Haïti, doublée d’une ode à son peuple.
Fiche technique
- Production :Kitfilms (Samuel Suffren)
Gogogo Films (Carine Ruszniewski, Louise Bansard : contact@gogogofilms.fr) - Budget :1 511 634 €
- Budget acquis :130 000 €
- Financement :OIF - Fonds jeune création francophonie - Aide à l’écriture
- Pays de tournage :Haïti