Aujourd’hui, dernière Rencontre du Forum à 16:00 (Salon du FID, 3e étage de l’Artplexe Canebière) et Tête-à-tête avec Isabel Pagliai à 18:00 (BLUM Brasserie).

Pour sa 36e édition, le FIDMarseille reste fidèle à sa mission : mettre en lumière un cinéma indépendant, attentif aux bruits du monde contemporain et aux récits qui en soulignent les failles, intimes ou collectives.

Le Prix du Public est ouvert aux votes jusqu’à dimanche midi : élisez votre film préféré parmi ceux en compétition !

Pour finir en beauté cette 36e édition, nous vous annonçons au Petit Théâtre de la Friche la Belle de Mai, dès 22h30 -et jusqu’à 4h du matin- ce dimanche pour la Grande Fête de Clôture !

Aujourd’hui, dernière Rencontre du Forum à 16:00 (Salon du FID, 3e étage de l’Artplexe Canebière) et Tête-à-tête avec Isabel Pagliai à 18:00 (BLUM Brasserie).

Pour sa 36e édition, le FIDMarseille reste fidèle à sa mission : mettre en lumière un cinéma indépendant, attentif aux bruits du monde contemporain et aux récits qui en soulignent les failles, intimes ou collectives.

Le Prix du Public est ouvert aux votes jusqu’à dimanche midi : élisez votre film préféré parmi ceux en compétition !

Pour finir en beauté cette 36e édition, nous vous annonçons au Petit Théâtre de la Friche la Belle de Mai, dès 22h30 -et jusqu’à 4h du matin- ce dimanche pour la Grande Fête de Clôture !

El espejismo, The Mirage

Bingham Bryant

75’

C’est le printemps, des mirages le long de la côte espagnole sont rapportés. Anne (Constance Rousseau), une jeune femme française, se rend sur l’île de Santa Clara pour assister à ces aberrations visuelles. Plus tard, sur le ferry pour San Sebastián, la ville voisine, elle rencontre une mystérieuse Portugaise plus âgée (Rita Azevedo Gomes), tourmentée par une image peu commune et une histoire encore plus bizarre. Cette femme, Margarida, lui conte l’histoire de sa jeunesse à San Sebastián, où elle (Francisca Alarcão) a vécu avec sa sœur Maria (Maria Novo). Les sœurs étaient très proches, et étrangement leurs vies se reflétaient souvent. Cependant, l’obsession de Maria pour un beau jeune homme aperçu au loin crée une rupture entre les sœurs, et révèle un regard capable de retourner le monde sens dessus dessous.

Note d’intention du réalisateur

Dans

El espejismo, un mouvement constant et ambigu du point de vue et de la perspective ouvre un espace intersubjectif, qui appartient à chacun des quatres protagonistes et, en même temps, à aucun d’entre eux. Tel est le territoire du film, où le passé et le présent, la réalité et la représentation se tiennent dans une tension constante pour créer un paysage à la fois physique, émotionnel et perceptif. Le film développe une mise en scène dynamique et athlétique basée sur des plans-séquence élaborés – une caméra mobile décrit les diverses traversées de San Sebastián par les acteurs, ce processus de recherche sur le potentiel de l’espace le réinventant devant nos yeux. Réalisé avec peu de moyens, le projet s’efforce néanmoins d’oser de modestes miracles, de croire en ce dont de petites équipes dévouées sont encore capables. El Espejismo est, d’une certaine manière, un film sur le cinéma, sur son pouvoir surnaturel. Plus encore, c’est un film sur notre fascination pour le processus du regard, non seulement sur les œuvres d’art, mais aussi sur le monde et sur les autres, sur la vision en tant qu’acte créatif qui transforme à la fois le sujet et l’objet. Il traite de notre relation à l’autre, de la question de savoir si nous voyons toujours les mêmes choses et de la manière dont nous pouvons espérer les communiquer. J’espère que le film parlera aux spectateur·ices en ces termes, et en bien d’autres encore.

Fiche technique

  • Production :
    Endymion Pro (Bingham Bryant : endymionproductions@gmail.com)
    Terratreme Filmes (João Matos : joao.matos@terratreme.pt)
  • Budget :
    150 000 €
  • Budget acquis :
    67 000 €
  • Financement :
    Fundação GDA – Apoio a artistas
  • Pays de tournage :
    Espagne