Pour inaugurer cette 36e édition qui se tiendra du 8 au 13 juillet, nous vous donnons rendez-vous mardi 8 juillet à 21h, dans le cadre exceptionnel du Théâtre Silvain ! Projection en avant-première de Kontinental ‘25 en présence de Radu Jude et d’Eszter Tompa. En entrée libre et gratuite.

Pour sa 36e édition, le FIDMarseille demeure fidèle à sa mission : mettre en lumière un cinéma indépendant, attentif aux bruits du monde contemporain et aux récits qui en soulignent les failles, intimes ou collectives.

Pour inaugurer cette 36e édition qui se tiendra du 8 au 13 juillet, nous vous donnons rendez-vous mardi 8 juillet à 21h, dans le cadre exceptionnel du Théâtre Silvain ! Projection en avant-première de Kontinental ‘25 en présence de Radu Jude et d’Eszter Tompa. En entrée libre et gratuite.

Pour sa 36e édition, le FIDMarseille demeure fidèle à sa mission : mettre en lumière un cinéma indépendant, attentif aux bruits du monde contemporain et aux récits qui en soulignent les failles, intimes ou collectives.

El espejismo, The Mirage

Bingham Bryant

2027, 75’

C’est le printemps, des mirages le long de la côte espagnole sont rapportés. Anne (Constance Rousseau), une jeune femme française, se rend sur l’île de Santa Clara pour assister à ces aberrations visuelles. Plus tard, sur le ferry pour San Sebastián, la ville voisine, elle rencontre une mystérieuse Portugaise plus âgée (Rita Azevedo Gomes), tourmentée par une image peu commune et une histoire encore plus bizarre. Cette femme, Margarida, lui conte l’histoire de sa jeunesse à San Sebastián, où elle (Francisca Alarcão) a vécu avec sa sœur Maria (Maria Novo). Les sœurs étaient très proches, et étrangement leurs vies se reflétaient souvent. Cependant, l’obsession de Maria pour un beau jeune homme aperçu au loin crée une rupture entre les sœurs, et révèle un regard capable de retourner le monde sens dessus dessous.

Note d’intention du réalisateur

Dans

El espejismo, un mouvement constant et ambigu du point de vue et de la perspective ouvre un espace intersubjectif, qui appartient à chacun des quatres protagonistes et, en même temps, à aucun d’entre eux. Tel est le territoire du film, où le passé et le présent, la réalité et la représentation se tiennent dans une tension constante pour créer un paysage à la fois physique, émotionnel et perceptif. Le film développe une mise en scène dynamique et athlétique basée sur des plans-séquence élaborés – une caméra mobile décrit les diverses traversées de San Sebastián par les acteurs, ce processus de recherche sur le potentiel de l’espace le réinventant devant nos yeux. Réalisé avec peu de moyens, le projet s’efforce néanmoins d’oser de modestes miracles, de croire en ce dont de petites équipes dévouées sont encore capables. El Espejismo est, d’une certaine manière, un film sur le cinéma, sur son pouvoir surnaturel. Plus encore, c’est un film sur notre fascination pour le processus du regard, non seulement sur les œuvres d’art, mais aussi sur le monde et sur les autres, sur la vision en tant qu’acte créatif qui transforme à la fois le sujet et l’objet. Il traite de notre relation à l’autre, de la question de savoir si nous voyons toujours les mêmes choses et de la manière dont nous pouvons espérer les communiquer. J’espère que le film parlera aux spectateur·ices en ces termes, et en bien d’autres encore.

Fiche technique

  • Production :
    Endymion Pro (Bingham Bryant : endymionproductions@gmail.com)
    Terratreme Filmes (João Matos : joao.matos@terratreme.pt)
  • Budget :
    150 000 €
  • Budget acquis :
    67 000 €
  • Financement :
    Fundação GDA – Apoio a artistas
  • Pays de tournage :
    Espagne