Aujourd’hui, dernière Rencontre du Forum à 16:00 (Salon du FID, 3e étage de l’Artplexe Canebière) et Tête-à-tête avec Isabel Pagliai à 18:00 (BLUM Brasserie).

Pour sa 36e édition, le FIDMarseille reste fidèle à sa mission : mettre en lumière un cinéma indépendant, attentif aux bruits du monde contemporain et aux récits qui en soulignent les failles, intimes ou collectives.

Le Prix du Public est ouvert aux votes jusqu’à dimanche midi : élisez votre film préféré parmi ceux en compétition !

Pour finir en beauté cette 36e édition, nous vous annonçons au Petit Théâtre de la Friche la Belle de Mai, dès 22h30 -et jusqu’à 4h du matin- ce dimanche pour la Grande Fête de Clôture !

Aujourd’hui, dernière Rencontre du Forum à 16:00 (Salon du FID, 3e étage de l’Artplexe Canebière) et Tête-à-tête avec Isabel Pagliai à 18:00 (BLUM Brasserie).

Pour sa 36e édition, le FIDMarseille reste fidèle à sa mission : mettre en lumière un cinéma indépendant, attentif aux bruits du monde contemporain et aux récits qui en soulignent les failles, intimes ou collectives.

Le Prix du Public est ouvert aux votes jusqu’à dimanche midi : élisez votre film préféré parmi ceux en compétition !

Pour finir en beauté cette 36e édition, nous vous annonçons au Petit Théâtre de la Friche la Belle de Mai, dès 22h30 -et jusqu’à 4h du matin- ce dimanche pour la Grande Fête de Clôture !

De sol a sol, FROM DAWN TO DUSK

María Aparicio

120’

En 1904, un homme parcourt les provinces argentines avec une mission précise : évaluer la condition des classes ouvrières et préparer un rapportpour le gouvernement national. Il s’appelle Juan Bialet Massé, et il est accompagné de Rosich, un jeune photographe qui documente le voyage.

Note d’intention de la réalisatrice

Il y a quelques années j’ai lu pour la première fois le Rapport sur l’état de la classe ouvrière, écrit par Juan Bialet Massé en 1904. Depuis, je pense chaque jour à un film capable de reproduire la fascination engendrée par la lecture de ce rapport. Juan Bialet Massé avait 57 ans lorsqu’un ministre du gouvernement lui a confié la mission de voyager à travers le pays pour préparer ce rapport. Pour remplir sa mission, il a entrepris un voyage important, laborieux et minutieux et, des mois plus tard, il a présenté un énorme manuscrit débordant de descriptions, détails, pensées, personnages, scènes et paysages, qui se révélerait fondamental dans les années suivantes pour construire les bases de la législation argentine du travail. De sol a sol procède du fait d’imaginer cet homme et son voyage, et de penser à ce que pourrait être une image résonnant avec son rapport. Le film vient aussi du fait de considérer ces textes comme une manière singulière d’accéder au passé de mon pays, tout aussi flou qu’ignoré. Dans ce passé, il y a une ombre qui continue d’exister aujourd’hui : des milliers d’Argentins vivent le calvaire quotidien de l’exploitation. Simultanément, il y a une coïncidence étrange : au moment où Bialet entreprend son voyage, les premières formes de cinéma commencent à voir le jour dans le monde.

Fiche technique

  • Production :
    Las Flores (Ana Apontes : anettapontes@gmail.com, Ramiro Sonzini : ramirodsonzini@gmail.com)
    La Buena Hora (Rodrigo Guerrero : labuenahoracine@gmail.com)
  • Financement :
    Joaquim Jordà Grant
  • Pays de tournage :
    Argentine
  • Budjet :
    228 313 €
  • Budget acquis :
    37 036 €