Que Dieu soit partout n’empêche qu’il faille le chercher. Rien n’assure de le trouver, c’est pourquoi il y a des images. C’est vers elles que Tsaï Ming-liang se tourne, dans leur dénuement. Un poisson desséché sur la berge, un spectacle de rue, un passage souterrain, une cérémonie religieuse, etc. sont les fruits très simples de cette quête et les interlocuteurs d’une conversation muette.
Jean-Pierre Rehm