Après un premier film au caractère brutalement urbain, Zhong Hua se risque ici à un tout autre rythme, celui de la chronique campagnarde d’une petite bourgade chinoise. Les vieillards y préservent la tradition des chants, des fêtes réunissent une population d’un autre temps. Le lyrisme sobre et serein du film amoureux de ses caractères sonne pourtant comme le chant du cygne d’une époque appelée à disparaître.
Jean-Pierre Rehm