Le père de Reada est mort en 1972 dans un détournement d’avion auquel il prenait part. Samia, Surida et Sarah sont filles d’une mère absente, prise dans sa lutte pour l’indépendance d’un état palestinien. Chacune se révolte contre ce choix de leurs parents, d’avoir négligé leur famille au nom d’une cause, d’avoir sacrifié l’amour à l’idéal. Dans l’enregistrement méthodique de cette colère, le film en fait surgir le fond tragique et tente de substituer la compréhension à la douleur.
Jean-Pierre Rehm