La mort comme renaissance, l’histoire comme présent, la fin comme commencement.
Ouroboros est un hommage à la bande de Gaza, à un espoir possible au-delà du désespoir. Ouroboros, symbole du serpent qui se mord la queue, est à la fois la fin et le commencement : la mort comme régénération.
Film à la narration libre de 74 minutes qui transforme la destruction de Gaza en une histoire de coeur brisé, Ouroboros invite à se demander qu’est-ce qu’être humain quand l’humanité a échoué.
Récit d’une histoire d’amour, avec le protagoniste, Diego Marcon, un homme au coeur brisé qui entame un voyage circulaire pour se débarrasser de sa douleur, mais finit par la revivre encore et encore. Ce périple d’une journée s’étend des territoires des Indiens d’Amérique, à la cité antique de Matera en Italie, à un château en Bretagne, et aux ruines de la bande de Gaza en un seul et même paysage.
En défiant l’esthétique de la représentation du traumatisme, Ouroboros a pour but, non seulement de changer notre vision du cinéma, mais aussi d’ouvrir un nouveau chapitre dans notre façon de voir le Moyen-Orient. C’est un film sur l’avenir.Basma Alsharif