Deux histoires se nouent dans ce film aussi bref que splendide, sans que l’on soit assuré de discerner exactement ce qui revient en propre à l’une ou à l’autre tant la souplesse de l’art de Julia Pello consiste à ériger le glissando en technique cinématographique. On ne manquera pas de saisir qu’il est question de traiter avec le passé, celui des natifs américains notamment, mais plus largement aussi de l’Histoire, de la nature : du fait d’exister. (J.P.R.)
Julia Pello