Plonger ou pas ? Nager ? On s’essaie, on hésite. Alors on prend la pose : silhouette du nageur, position du plongeur. Des images qui se fondent avec les corps, des corps qui font image, celle de la posture parfaite ou imaginée, car seules les positions comptent. Sentiment de déjà vu. Mais ici, il n’y pas d’eau, le ballet se déroule en studio. Puise dans la mémoire des image vues ou offertes aux autres. S’y jeter est affaire de posture et de désir. Et le temps comme les corps demeurent suspendus. (NF)
Lucie Pannetrat