Soirée VidéoFID du 10 avril 2018

Le FIDMarseille est heureux de vous proposer, dans le cadre des soirées VidéoFID, le mardi 10 avril 2018 à 20h00 dans ses locaux la projection de DIANA de Simon Ripoll-Hurier (première française – FID 2017) et de ARS GRATIA ARTIS de Simon Ripoll-Hurier (2016)
En présence du réalisateur

PAF 4 €. Réservation recommandée, verres inclus                           Réservez votre place

Lancé sur fond noir par des fifres et des tambours rythmant une conversation imperceptible dont ne persistent que les sous-titres, le film laisse émerger la figure d’Hermès, le messager, le guide. La Diane est une batterie de tambour du matin, une déesse, une jeune fille et aussi, un grand singe. Le
film fourmille de sonorités se substituant au signal attendu. Par petits groupes, des amateurs  s’activent pour mettre en place leur poste d’écoute, guettant une onde insolite.
Gilles Grand

« Un film sur les ondes, les ondes de l’air, le son, le contact immatériel, le rêve ancien de l’action à distance, et de la télépathie. C’est par cette gradation précise que Diana agit sur l’esprit du
spectateur, en partant du fil rouge des clubs de radioamateurs, pour s’étendre à l’observation acoustique des oiseaux pendant des séances nocturnes, jusqu’aux tentatives de contact avec des entités immatérielles, présences d’un autre monde, ou de l’Autre tout court.
Le cinéma de Simon Ripoll-Hurier interroge avec l’image documentaire la dimension sensible de l’invisible, le son par exemple, mais aussi le sensible par l’invisible, le sensible qui provient de l’invisible. Son approche
documentaire minimaliste, sans commentaire, laisse dire aux images ce que les images ne rendront jamais. Ce que l’on voit, avec Diana, ce sont les hommes et leur désir d’entrer en contact avec le lointain, l’invisible, l’autre, voire les fantômes, c’est-à-dire l’impossible. La bande sonore du film est la magnifique épine dorsale d’une narration où l’homme, à travers la passion de ces hobbies, s’adonne à l’invisible — reformulant peut-être ainsi son aspiration religieuse.
»
FILMEXPLORER par Giuseppe Di Salvatore, 10 mai 2017

ARS GRATIA ARTIS
Réactivation du dispositif de tournage de l’indicatif de la MGM en 1928, avec différents animaux et leurs compagnons humains.